Découvrez la dernière tribune publiée sur le site Le Cercle les Echos, qui traite de ‘importance pour les dirigeants d’utiliser leur image pour porter celle de leur entreprise.

Cliquez sur l’image pour accéder à la tribune.
le-cercle-les-echos-tribune-dirigeants

En France, on aime à citer en exemple nos amis québécois pour la pugnacité dont ils font preuve pour défendre la langue de leurs ancêtres sans savoir que chez nous aussi, des obligations existent. Au-delà de ces considérations législatives, localiser le contenu marketing et l’adapter au pays cible, loin d’être une contrainte, se révèle une véritable opportunité pour se démarquer de ses concurrents et développer la proximité avec ses clients.

Il est de tradition, lorsque l’on parle de sauvegarde de la langue française, de valoriser les actions de nos cousins québécois, eux qui ont su imposer, dans les entreprises, des comités de francisation. Peu de Français savent que notre législation en la matière est plus contraignante et plus répressive qu’au Québec. En effet, la loi nº 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française, dite loi Toubon, contraint, en particulier, les entreprises à fournir à leurs salariés toutes informations relatives à l’exercice de leur travail en langue française et à réaliser de nombreuses documentations en français. Général Electric, en 2006, a été condamnée à 500.000 euros d’amende pour non respect de la dite loi.

Cette vidéo, réalisée en 2008 par des québécois qui souhaitaient défendre leur patrimoine culturel, parle d’elle-même sur l’incompréhension qui peut naitre quand on ne parle pas la même langue ou le même langage. (Pour les impatients, vous pouvez aller directement à la minute 3:45).

Transformer une contrainte en véritable atout concurrentiel

Au delà de la conformité règlementaire, localiser le contenu marketing en fonction du pays où l’on souhaite vendre ses produits et services est un véritable atout concurrentiel, et peut-être plus en France, où, bien que la plupart des dirigeants parlent l’anglais, la langue française a toujours leur préférence. Nous sommes tous égaux : nous comprenons mieux notre langue maternelle que celles apprises à l’école… Ne cédons pas à la tentation du « tout anglais » même si, à l’heure des sites communautaires – et de la mondialisation – cela apparait sur le court terme comme un bon choix.

Penser global, agir local : notre langue de travail n’est pas forcément celle de vos clients

Localiser un contenu marketing ne consiste pas à traduire mot à mot un texte rédigé par sa direction marketing. C’est adapter son marketing et sa communication au pays que l’on cible, en y intégrant des données du marché local (habitudes de consommation, concurrents…) ainsi que les éléments culturels et économiques. Cela consiste à rédiger dans la langue cible et à aller parfois jusqu’à changer un nom de produit (une chaine de restaurant qui se nomme Gastro aura du mal à trouver des clients en France) ou réécrire un e-mailing. Localiser, c’est aussi générer son propre contenu marketing (newsletter, cas clients, livre blanc…), qui pourra avoir une réelle valeur ajoutée pour la « corporate » comme on dit.

Quelques idées reçues à oublier rapidement en matière de localisation

  • Rédiger son site web et ses documents marketing en anglais sous prétexte que « tout le monde parle anglais » et que « c’est plus facile de maintenir une seule version du contenu » : ce syndrome touche aussi bien les filiales de groupes étrangers que – et c’est le comble ! –  des entreprises françaises disposant d’offres à fort contenu technologique. Rappelons à ces dernières que si leurs futurs clients se trouvent partout dans le monde, certains sont français ainsi que les investisseurs et les journalistes… De plus, le français est une langue parlée en Afrique du Nord et de l’Ouest, marchés à très fort potentiel en ces temps de contexte économique difficile, ainsi qu’en Amérique du Nord. S’implanter en France sans version française de son contenu marketing est préjudiciable en termes d’image et en termes de stratégie marketing; surtout si le pays d’origine de l’entreprise est l’objet de tous les fantasmes : le copieur chinois, le plombier polonais, le centre d’appel sénégalais…
  • Confondre langue et culture, tradition et pays : si français, ivoiriens, algériens et québécois parlent tous la même langue, ils n’ont ni la même culture ni la même histoire. Ainsi, les québécois sont, avant tout, des Nord-Américains qui parlent français avec leur propre vocabulaire : ils envoient des courriels, chauffent une voiture et vont souper. Attention également à ne pas faire d’amalgame simpliste sous prétexte que la culture de certains pays semble identique vue de France. Ce n’est pas parce que vous mangerez du couscous en Algérie ,au Maroc et en Tunisie que vous goûterez le même plat. Et la différence ne se situe pas uniquement dans les ingrédients: ces pays avec des histoires différentes et des problématiques politiques, économiques et technologique très variées. A travers le Maghreb, vous pourrez voir accès à Internet dans une oasis alors qu’il sera impossible en ville de réserver un billet d’avion avec une CB internationale.  Vous-même, aimeriez vous que l’on vous confonde avec un espagnol ou un italien si vous êtes français ?
  • Penser que parler une langue suffit à bien l’écrire et confondre traduction avec localisation : vous avez sûrement un cousin qui a faits des études aux USA ou si vous n’en avez pas, vous connaissez un traducteur qui fera l’affaire pour localiser vos documents. Bien parler une langue ou traduire des documents techniques ne signifie pas que l’on sait rédiger des documents marketing : tous mes clients parlent français et pourtant je rédige leurs plaquettes ou leurs témoignages clients… Oubliez les traductions au mot et « Reverso » et faites appel à des professionnels de la rédaction marketing, que les américains appellent des copywriters.
  • Fournir des communiqués de presse en anglais à la presse française et vice-versa : non seulement les communiqués de presse français ne se rédigent pas de la même façon que les « press releases » anglo-saxonnes mais, en outre, la pénurie de journalistes dans les rédactions françaises n’est pas propice à la lecture de documents rédigés en langue étrangère.

Localiser son contenu marketing mais aussi son approche commerciale est une des conditions de la réussite d’un développement à l’international, que l’on soit une entreprise française qui cherche à se développer hors de ses frontières ou une entreprise étrangère qui désire s’implanter en France.

Retour d’expérience – Le livre blanc de Kimoce

posté par Stephanie @ 14:55
5 mars 2012

« Le livre blanc nous a permis de développer notre image d’expert auprès de nos prospects, de générer près de 50% de nouveaux contacts qualifiés et de gagner encore en crédibilité auprès de nos clients existants.  »

Pour fêter les 20 ans de Kimoce, éditeur logiciel spécialisé dans la valorisation des services et l’optimisation des ressources, Patrick Hett a choisi de réaliser un livre blanc sur les  « Nouveaux enjeux des DRSG ». L’objectif ? Valoriser l’expertise acquise depuis deux décennies, mettre en lumière les métiers des services généraux souvent déficients en termes d’image  et faire de cet outil un vrai vecteur de notoriété . Un pari réussi comme Patrick nous le confirme.

Stéphanie Michel Amato. Pouvez-vous présenter Kimoce rapidement ?

Patrick Hett. Depuis plus de 20 ans, nos experts se mobilisent pour innover et permettre aux services supports de valoriser les services et optimiser les ressources associées afin que l’organisation gagne en robustesse, en agilité et en performance. Kimoce les accompagne en concevant des plateformes logicielles métier, intégrées et modulaires. À l’écoute de nos clients et des grandes tendances du métier, nos solutions participent à la fiabilisation des process et à l’amélioration du service rendu. Nous déclinons notre plateforme par métier  afin de proposer une réponse  spécifique aux problématiques des équipes supports : « Achats, services généraux et environnement de travail », « SAV, logistique et services aux clients », « Patrimoine, infrastructures et services publics ».

Stéphanie Michel Amato. Dans quel contexte avez-vous réalisé le livre blanc ?

Patrick Hett. Pour les 20 ans de Kimoce, nous avions envie de développer une démarche originale, différente de la communication habituelle. Nous avons souhaité capitaliser sur l’expertise que nous avons rassemblée depuis 20 ans afin de mettre un coup de projecteur sur des métiers mal connus – mais aussi mal reconnus – que sont les métiers du service.

Stéphanie Michel Amato. Quelle a été la démarche ?

Patrick Hett. Nous avons eu une réflexion interne afin de collecter l’information car le contenu diffusé se devait d’être utile pour notre cible.

Nous avions déjà diffusé une tribune d’expert auprès de la presse sur le sujet enjeux des DRSG, dont le succès avait conforté notre démarche.

Nous avons ensuite défini une liste de contributeurs qui pouvaient amener leur expertise (dont de nombreux clients Kimoce avec une couverture mondiale) puis nous avons choisi un prestataire pour la rédaction afin d’avoir une démarche indépendante.

« Nous avons souhaité capitaliser sur l’expertise que nous avons rassemblée depuis 20 ans afin de mettre en lumière des métiers mal connus – mais aussi mal reconnus – que sont les métiers du service. »

Stéphanie Michel Amato. Comment avez-vous exploité le livre blanc dans  votre plan marketing ?

Patrick Hett. Tout d’abord, il faut savoir qu’un livre blanc, c’est beaucoup d’énergie et celui-ci en particulier était, en plus, très réussi. Aussi, nous avons souhaité en faire un événement. C’est pourquoi, nous avons profité des trophées de l’ARSEG (Associations des Responsables des Services Généraux) pour lancer notre livre blanc avec, bien entendu, un relais presse et un relais sur le web via notre site.

Par la suite, nous avons fait un Tour de France – qui est même passé par les Dom Tom – avec 12 dates qui ont permis de faire des conférences autour du livre blanc et de rassembler près de 500 participants. Plus de 1000 contacts qualifiés ont également été générés via le site web.

Stéphanie Michel Amato : Que pouvez-vous dire sur les contacts générés suite à cette opération?

Patrick Hett. La qualité de ces contacts est indéniable, c’est très ciblé. Nous avons pu comptabiliser plus de 50% de nouveaux contacts uniquement via internet.

Stéphanie Michel Amato. Quels bénéfices avez-vous pu retirer de cette opération ?

Patrick Hett. Je dirai qu’ils sont de trois types : tout d’abord la notoriété ! Nous avions déjà une très bonne image mais faire l’effort de générer du contenu de qualité, capable d’amener des idées et une réflexion, a été très apprécié par le marché. Ensuite nous avons pu toucher de nouveaux contacts et le troisième point positif est que nos clients, toutes les entreprises ont déjà fait le choix des solutions Kimoce, ont été confortées dans leur choix. Cela nous a aussi permis d’élargir notre audience auprès de consultants qui s’appuie à présent sur le livre blanc pour leurs travaux. Cela va même plus loin puisque notre livre blanc, est utilisé comme support de cours dans certaines formations universitaires Bac+5 spécialisées dans les services généraux.

«  Nous avons fait un Tour de France avec 12 dates qui ont permis de faire des conférences autour du livre blanc et de rassembler près de 500 participants. Plus de 1000 contacts qualifiés ont également été générés via le site web. »

Stéphanie Michel Amato : Comment décririez-vous vos relations avec AJEM Consultants et GLC ?

Patrick Hett. Gwendoline Bodineau, notre conseil en relations presse nous a mis en contact avec AJEM Consultants pour la rédaction du livre blanc et nous avons pu bénéficier de l’expérience d’une consultante sachant rédiger, interviewer, mais également synthétiser avec un œil extérieur l’ensemble de l’expertise aussi bien auprès de notre équipe que de nos clients. Le premier critère est, pour nous la compétence, que ce soit dans le cadre d’une consultante indépendante ou d’un grand groupe et le second point c’est la relation humaine ! Nous avons les deux avec Stéphanie et Gwendoline.

Pour en savoir plus sur Kimoce: www.kimoce.fr

« La génération de contenu doit se décliner localement afin d’apporter une approche terrain à nos témoignages utilisateurs.»

Depuis 2009, la filiale française de Psion, société anglo-canadienne spécialisée dans la conception de terminaux métier, a choisi la génération de contenu pour mettre en avant son expertise métier. Pour cela, elle externalise  cette mission auprès d’AJEM Consultants qui génère et rédige les retours d’expérience (clients et partenaires). Ces témoignages sont également déclinés sous forme de videos et de communiqués de presse avec les sociétés LCMA et GLC, membres du réseau Activ’3D auquel appartient AJEM Consultants. Cette approche locale de la génération de contenu permet d’alimenter  le site communautaire du groupe avec du contenu en français et de proposer une approche très terrain aux clients et prospects de Psion.

« Notre force de proposition, en tant que direction marketing, repose essentiellement sur la qualité
du contenu généré aussi bien dans le fond que dans la forme. »

Stéphanie Michel Amato. Pouvez-vous présenter Psion rapidement ?

José Perez. Psion est le pionnier des ordinateurs mobiles de qualité professionnelle et de leurs applications industrielles dans le monde. Notre cœur de métier est l’innovation dans l’informatique mobile professionnelle depuis 1980. En effet, nous avons démarré comme inventeur du PDA et nous proposons aujourd’hui à nos clients, des solutions à leurs problématiques professionnelles. Parmi nos nombreux clients figurent Volkswagen, Ministère de l’Intérieur, BMW, Goodyear, Copenhagen Airports, BNSF…  Le « business model » est basé sur l’innovation ouverte, nous travaillons en collaboration directe avec nos clients et nos partenaires pour co-créer de nouvelles versions de produits mobiles, de logiciels et de services qui répondent aux attentes et besoins du marché. Cette collaboration s’appuie sur le site communautaire, www.ingenuityworking.com.

Stéphanie Michel Amato. Quelle est  la place de la génération de contenu dans la politique marketing de la filiale française?

José Perez. C’est dans un contexte international (notre siège est à Londres) mais aussi local (nous avons des filiales sur les 5 continents) que nous générons du contenu car nous poussons beaucoup notre web communautaire et les réseaux sociaux pour la promotion de notre image d’expert. Aussi, chaque filiale a intérêt à générer son propre contenu et on peut difficilement imaginer de le faire sans s’appuyer sur des prestataires eux-mêmes locaux.

Stéphanie Michel Amato. Comment est impliqué le marketing sur la gestion du site communautaire de Psion et sur les réseaux sociaux ?

José Perez. Notre force de proposition, en tant que direction marketing, repose essentiellement sur la qualité du contenu généré aussi bien dans le fond que dans la forme. En ce qui me concerne, je suis particulièrement attaché à la qualité rédactionnelle des témoignages clients et des communiqués de presse que nous produisons.

« En matière de génération de contenu, après la phase euphorique de mise en place d’outils en ligne, nous ne devrions pas perdre de vue ce qui fera toujours la différence : la créativité ! »

De même pour le format vidéo des retours d’expérience, nous recherchons une qualité professionnelle pour garantir notre crédibilité. Et qui dit qualité, dit travail sur le terrain avec des prestataires qualifiés pouvant nous apporter les compétences et les ressources dont nous ne disposons pas forcément en interne.

Stéphanie Michel Amato. Quelles sont, à votre avis, les perspectives en matière de génération de contenu ?

José Perez. Après la phase assez euphorique de l’installation de la solution informatique en elle-même – le site web communautaire de Psion par exemple – nous devrons revenir vers une notion fondamentale, celle qui nous permettra de toujours faire la différence : la créativité ! Et là, la génération de contenu va prendre une place de plus en plus importante dans la stratégie marketing des entreprises.

Stéphanie Michel Amato. Pourquoi externaliser la génération de contenu ?

José Perez. Je reste convaincu d’une chose : une chose ne changera jamais pour les responsables marketing c’est la nécessité d’avoir des professionnels, avec nous,  qui savent produire, gérer et diffuser de l’information et du contenu métier pertinent. La génération de contenu est un vrai métier, avec ses techniques et ses méthodologies !

Stéphanie Michel Amato. Comment fonctionne cette externalisation ?

José Perez. Je travaille avec trois indépendantes de la communication qui prennent en charge les projets dès leur détection. Lorsqu’un cas client est identifié, c’est-à-dire que les conditions sont réunies pour faire de ce cas client un retour d’expérience à valeur ajoutée, la rédactrice s’organise avec l’attachée de presse pour gérer les autorisations, l’organisation des interviews et le suivi du projet. Elles identifient la nécessité ou non de réaliser une vidéo et si cela est le cas, elle intègre, dans la boucle, la réalisatrice. Elles prennent en charge tout le process, de la collecte d’information à la génération du contenu en passant par les autorisations de publication. Comme elles connaissent parfaitement notre secteur d’activité, cela limite mes interventions dans le process.

Stéphanie Michel Amato. Pourquoi travailler avec un réseau de consultantes indépendantes plutôt qu’avec une agence ?

José Perez. Mais je travaille avec une grande agence ! (rires) Elle a un nom un peu compliqué, AJEM Consultants, LCMA et GLC et elle a pignon sur rue ! Je rigole un peu mais, grâce au réseau Activ’3D,  j’ai accès à un regroupement d’indépendantes qui travaillent en parfaite harmonie, qui se connaissent très bien et qui apportent, chacune à son niveau,  un travail complémentaire et surtout un travail de qualité digne d’une grosse agence !